Maraîchage

Objectifs spécifiques

- Diversification de l’alimentation

- Revenus supplémentaires pendant la saison sèche

- Promotion d'activités économiques générées par les femmes

- Lutte contre la désertification

Fiche technique

Le maraîchage, une nouveauté sur la zone

Le maraîchage est une activité de contre-saison : pendant la saison des pluies, les paysans cultivent céréales et coton et la période n'est pas favorable aux cultures de légumes, car il y a trop d'insectes et de risques de pourrissement.

C'est une activité assez récente (une vingtaine d'année) dans la plupart des villages, à l'exception de quelques cultures traditionnelles, comme l'échalote à N'Tiobougou.

D'autres produits, comme la tomate, salade, aubergine, chou, gombo etc... ont fait leur apparition plus récemment.

De nombreuses tubercules sont aussi cultivées, telles que la patate douce, l'igname ou le taro.

   

L'arachide

Nous soutenons aussi cette culture sur la zone, pour son fort rendement et ses capacités à régénérer les sols.

C'est une culture de rente qui est récolté avant les céréales. Puis les arachides sont consommées crues, ou grillées à la marmite ou directement dans la cendre.

Elle est très consommée au Mali, à tout moment de la journée, souvent pour accompagner le thé à la menthe.

    

Actions d’accompagnement

L'irrigation

Cette activité étant pratiquée en saison sèche, elle est aussi très liée au développement du volet Hydraulique, et se développe en même temps que les forages, retenues d'eau ou autres infrastructures permettant d'avoir accès à l'eau toute l'année.

A DEMBELLA, cette pratique n’a qu’une dizaine d’année et a fait son apparition sur la zone quelques années après la création du barrage de Dembella, qui a permis une remontée sensible des nappes phréatiques. Depuis que les puits sont en eau toute l'année, on trouve à Dembella salade.

Autour de chaque point d’eau se sont développés des jardins maraîchers, car le principal obstacle à cette activité était le manque d'eau pour l'irrigation.

Nous favorisons aussi l'utilisation de pompes à motricité humaine pour faciliter l'irrigation et commençons à travailler sur d'autres systèmes comme le goutte-à-goutte ou l'irrigation par gravité.

     

Le suivi de gestion

Sur les parcelles gérées par les associations féminines, nous commençons à mettre en place un suivi des productions, rendements et chiffre d'affaires obtenus, pour les appuyer dans l'amélioration de la gestion des productions.

L'appui technique

Cette amélioration passe notamment par un appui-technique, pour l'introduction ou l'amélioration de techniques simples, peu coûteuses et respectueuses de l'environnement :

- conseil de notre chef de projet directement dans les jardins, en fonction des difficultés rencontrées,

- présentation des techniques et de leurs résultats dans le jardin de démonstration de la base.

  

Spécificités des réalisations

En général, les jardins maraîchers sont entretenus par les femmes de chaque famille, même s'il nous est arrivé de voir des hommes arroser des jardins à l'aide d'une pompe à pédales.

D'autres appartiennent à des associations féminines, comme c'est le cas sur la parcelle des femmes au barrage, ou prêt du village de N'Tiobougou.

C'est pour cela que les actions de l'A.R.C.A.D.E. autour du maraîchage font partie intégrante du volet Promotion Féminine.

Pour en savoir plus sur le maraîchage des associations féminines

Résultats

En apportant des ressources financières aux femmes, le maraîchage a permis de diminuer la coupe abusive de bois pour la vente, qui était la principale source de revenus des femmes.

Les productions se diversifient dans les jardins, et des cultures qui se pratiquaient vers Sikasso, mais pas encore sur la zone, font leur apparition, comme la pomme de terre.

Les femmes ont sollicité notre appui pour travailler sur la transformation des produits, en particulier le séchage, afin de les conserver plus longtemps, mais aussi de leur apporter une plus-value.

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